Analyse et description
- Une ou Des architectures?
- Quelle architecture?
- Organisation de l'habitat
- Caractères
- Adaptation climatique
- Transformations et pollutions
|
Organisation de l'habitat et des bâtiments
annexes
Groupements et dispersion
S'il n'y a pas en Ariège d'aglomérations
importantes, tous les autres modes de groupements sont présents:
petites villes, gros et petits villages, hameaux, fermes isolées.
Habités par des populations plus aisées,
ouverts sur les influences et les matériaux extérieurs,
les villes et gros villages se sont plus rapidement transformés
que la campagne. Des traces d'anciens ramparts, l'étroitesse
des ruelles du tissu ancien ou quelques signes sur certaines
maisons sont les seules marques d'une histoire passée,
sans affirmer un caractère qui serait propre à
cette région. Aussi ils apparaitront peu dans ces pages.
La géographie partage ce département
en deux entités
* La basse Ariège, au Nord, est une région de
collines et coteaux de faible altitude coupés de vallées
fluviales qui s'élargissent en plaines vers l'aval (Arize,
Lèze, Ariège, Hers)
* La haute Ariège montagneuse au Sud (les 2/3 du département)
qui débute brusquement avec les premiers massifs étendus
d'Est en Ouest (Plantaurel suivi des Petites Pyrénées)
et se poursuit jusqu'à la chaîne axiale qui marque
la frontière avec l'Espagne. Avec quelques massifs isolés
de la chaîne principale et une multitude de vallées,
cette région a vu une installation humaine importante
depuis des temps préhistoriques
Elle se divise elle-même en deux entités culturelles
très fortes
* Le pays de Foix à l'Est, d'influence languedocienne
* Le Couserans à l'Ouest, d'influence gasconne
Aussi, par architectures
vernaculaires , on fait ici référence à
celles qui étaient abondantes vers le milieu du XIXe siècle,
à l'apogée de la société rurale et
au maximum de la démographie dans le département.
|
xxxxxx |
|
Ancien poste de guet au sommet de col de Péguère,
la tour Laffont est une borne à la frontière entre
Couserans et Pays de Foix, avec une vue plongeante sur ces deux
régions. Elle devait être couverte d'un dôme
de pierres.
Il y plus d'un demi siècle,
dans son livre "Saint-Girons, Saint-Lizier, le Couserans",
J. Delteil se demandait déja "...qui reconstruira
le dôme de la tour Laffont..?" C'est là un
challenge qu'il ne me déplairait pas de relever.
|