Architectures Vernaculaires d'Ariège

Analyse et description

  1. Une ou Des architectures?
  2. Quelle architecture?
  3. Organisation de l'habitat
  4. Caractères
  5. Adaptation climatique
  6. Transformations et pollutions

Organisation de l'habitat et des bâtiments annexes
Groupements et dispersion

   S'il n'y a pas en Ariège d'aglomérations importantes, tous les autres modes de groupements sont présents: petites villes, gros et petits villages, hameaux, fermes isolées.
  Habités par des populations plus aisées, ouverts sur les influences et les matériaux extérieurs, les villes et gros villages se sont plus rapidement transformés que la campagne. Des traces d'anciens ramparts, l'étroitesse des ruelles du tissu ancien ou quelques signes sur certaines maisons sont les seules marques d'une histoire passée, sans affirmer un caractère qui serait propre à cette région. Aussi ils apparaitront peu dans ces pages.
  La géographie partage ce département en deux entités

* La basse Ariège, au Nord, est une région de collines et coteaux de faible altitude coupés de vallées fluviales qui s'élargissent en plaines vers l'aval (Arize, Lèze, Ariège, Hers)
* La haute Ariège montagneuse au Sud (les 2/3 du département) qui débute brusquement avec les premiers massifs étendus d'Est en Ouest (Plantaurel suivi des Petites Pyrénées) et se poursuit jusqu'à la chaîne axiale qui marque la frontière avec l'Espagne. Avec quelques massifs isolés de la chaîne principale et une multitude de vallées, cette région a vu une installation humaine importante depuis des temps préhistoriques
Elle se divise elle-même en deux entités culturelles très fortes
* Le pays de Foix à l'Est, d'influence languedocienne
* Le Couserans à l'Ouest, d'influence gasconne

 Aussi, par architectures vernaculaires , on fait ici référence à celles qui étaient abondantes vers le milieu du XIXe siècle, à l'apogée de la société rurale et au maximum de la démographie dans le département.

xxxxxx

 

Ancien poste de guet au sommet de col de Péguère, la tour Laffont est une borne à la frontière entre Couserans et Pays de Foix, avec une vue plongeante sur ces deux régions. Elle devait être couverte d'un dôme de pierres.

 


Il y plus d'un demi siècle, dans son livre "Saint-Girons, Saint-Lizier, le Couserans", J. Delteil se demandait déja "...qui reconstruira le dôme de la tour Laffont..?" C'est là un challenge qu'il ne me déplairait pas de relever.

[ Retour à l'accueil][ page suivante]