Introduction | ![]() |
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Depuis une trentaine d'années
de nouvelles populations peu fortunées ont choisi l'Ariège
comme terre d'installation et de subsistance, séduits
par sa qualité environnementale et humaine et la possibilité
de racheter à un prix raisonnable lopins de terre et bâtiments
délaissés par le fort exode rural. La plupart ont donc réhabilité les constructions existantes ou reconstruit sur les ruines de celles trop dégradées par le temps. Ou bien encore bâti de nouveaux habitats lorsque les bâtiments sont devenus rares ou plus onéreux, ou étaient absents sur les terres acquises. Assiste-t-on à l'émergence d'une nouvelle architecture vernaculaire, née dans le lieu des mains de ses habitants? |
Si par architecture vernaculaire il faut comprendre architecture locale érigée par ses habitants avec les matériaux de l'environnement proche, on pourra reconnaître là des formes néo vernaculaires. | |||
Il
semble donc trop tôt pour les classer comme vernaculaires
ou non. Par contre une brève analyse de ce phénomène d'autoconstruction assez présent dans certaines zones d'Ariège permet de dégager quelques caractères ou tendances. |
Mais on doit s'attendre aussi à rencontrer
des types ou modèles assez abondants et propres à
une région- et donc différents de ceux d'autres
régions. Et ici ce n'est pas le cas. Venant d'horizons différents, avec des désirs, des influences ou des savoirs techniques divers, ces constructeurs ont érigé leurs bâtiments avec leur vision individuelle, créant des formes originales ne s'inscrivant pas dans un courant régional et faiblement reproduites jusqu'à présent. Sauf peut-être pour ce que l'on peut nommer la yourte ariégeoise. |
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